Je démarre « la belle vie » de Jay McInerney
Je vais lire ce livre avec lenteur, à dessein,
pour reprendre contact avec un New York que j’ai adoré.
Les premières citations
en page de garde sont par tradition
le reflet de l’ humeur de son auteur et le guide du livre .
Je découvre la John Cheever,
« le Tchekhov des quartiers »,
et Ana Menandez,
qui connaît bien la communauté cubaine,
la nostalgie de ses exilés, leur errance
(ça , je connais)
L’été indien aussi , j’ai connu
Dès les premières pages, j
e suis chez moi, à New York,
ou j’ai tout connu, le confort et l’ inconfort,
les universitaires et les bijoutiers juifs de la quarantième ,
les wasp et tous les autres .
premier jet (sans jeu de mots)
de l’art et la parade ,
le « smart and fun », vertu du new – yorkais :
le sdf sur le pavé à la jeune femme qui passe
«Eh! Beauté, j’ai besoin d’ une pipe, là.
J’ai besoin d’ une baraque dans les Hamptons,
j’ai besoin d’ un rôle dans un film. »
La bande annonce parfaite .Jay McInerney
Là, tu plantes ta tente ici pour le restant de tes jours
Votre commentaire