« J’affiche » deuxième page
17 avril 2007 par LCF
cette photo vient du site :
http://www.mitidjaweb.com/algeriedetoujours.htm
Ce chapitre du perdant de la » Présidence Bayrou «
est le parti de Sarkozy qui est
le yang des partis du monde de la politique française.
» Délivrée de mes rites, bouleversée ,reconduite,
remodelée par le signe transparent le plus puissant
qui me parvenir jusque sur la terre,
» l ‘Amitié du Ciel « .
Quand j ‘écrivais cela, il y a quelques années, j
e venais de traverser une épreuve terrible.
Une de plus ; à les comparer, la première
me parut moins affreuse, en effet il ne s’ agissait ni plus ni moins,
pour un million de français
dont je faisais partie, de quitter un pays en y laissant ,
non pas des plumes comme nous le servirait
un apothicaire faisant ses comptes,
mais des êtres chers versés nombreux
dans charniers et aussi un dégrisement de la vie.
Un Coluche en aurait peut être fait un ou deux bons mots.
Juste avant les restos du cœur.
Avec le temps, et l ‘apprentissage,
on devient savant, on devient un rien, on devient immergé,
avant de se retrouver pilotin cabotant, vents contraires.
Larguée, la nostalgie ?
Trop bon de verser une larme sur une photo d’Oran
ou de Mostaganem à fouiller
les moindres pixels pour renifler
un parfum piqué sur la jeunesse des jeunes de la -bas.
tous mes parfums ont foutu le camp,
et les morts ont décidé d’être organisés
en partis de gauche et de droite.
Imaginer un voyage retour à la case départ :
Qui et où serai -je sur des photos prises
à la Salamandre à coté de Mostaganem en 2007 ?
Une transplantée du souvenir,
un greffon rejeté parce qu’il me faudrait avoir 15 ans à nouveau.
J ‘ai pourtant remarqué que toutes les cours de récréations
ont les mêmes cris d’ enfants,les
avions des après midi n ‘ ont pas les mêmes sifflements
que ceux du matin,
et cela dans le Connecticut dans le Berry ou à Long Island. .
Faire vite, aller à la pêche aux images sacrées de la jeunesse
pendant qu il est encore temps ,
parce que après,le dit Leo » tout finit par s’ user « ,
exceptées les pierres tombales, mais celles là
n ‘auront plus d’ intérêt à la génération suivante ,
sauf au père Lachaise ou
les bonnes femmes et les touristes se croisent sans se voir,
occupés qu ‘il sont à repérer le marbre de Piaf ,
Proust ou tartempion .
les murs qui les séparent sont autant invisibles que costauds,
aussi bien, aller dans une salle vide pour ne rencontrer personne .
Sauf que là, les murs qui nous séparent les uns des autres
sont indécelables à première vue,
sauf à posséder des antennes très particulières
avec ces compagnons de la pierre menant
le combat inutile du vide électoral.
Moi aussi j ‘ y suis allée au Père Lachaise,
lors de mon premier voyage à Paris,
j’avais quinze ans, une curiosité précoce m ‘avait poussé là.
» Tamashouet de notre temps,
» était matière à placer dans
la conversation le petit grain de philosophie
qui disait mieux
q’ un traité combien on était bien content d’ être sur terre .
» Tamashouet c’ était le cimetière
des Oranais, eux, si différents des algérois,
vivaient leur cimetière en rigolant sous un soleil de plomb.
C’était leur façon de vérifier l ‘ union des opposés ;
je suis à peu près sure que mes chers oranais,
auraient été à 90% » baba «
si on leur avait dit qu ils pratiquaient le grand principe du Tao.
Mon premier livre n ‘avait toujours pas été publié,
mais je ne m ‘acharnai pas.
Je ne surfais plus sur les crêtes de mes passions,
le « je » s’éclipsait imperceptiblement et
ma vision percevait deux aspects en un seul .
J ‘étais loin de ma terre de naissance,
loin du Murjadjo, loin de mes passions algériennes.
Enfin , je pouvais esquisser le sourire serein,
celui qui n ‘accentue pas les rides !
Comme tout le monde, je regardais les visages des candidats
qu ‘ on nous servait comme un brouet chaque soir.
» Sarko-Sego » était devenue la resucée prescrite
au quotidien par des média suffisantes
et arrogantes de leur pouvoir.
Grâce aux jeunes journalistes de la télé,
archivées par leur coupe de cheveux plus que par leur culture,
acquises sans le savoir à la pensée unique,
le discours se décharnait. Et on n ‘avait pas tout vu.
Plantée comme chacun, à partir de vingt heures, devant mon poste,
je tentais entre deux irakiens ensanglantés ,
et deux avortements de paix en Israël,
de résister à ce mouvement brownien,
agitato d’ un coté, destructif de l ‘autre.
Je désertais le navire en perdition pour une chaloupe.
Quelque chose de vivant venait de m ‘ouvrir les yeux.
Je venais de réaliser que ce comble de tumultes
vers la présidentielles avec ces deux visages incompatibles,
boursouflés d’envies, de mots hirsutes,
de bouches qui mordent, de grimaces,
le tout bien mixé dans un bocal rempli de vinaigre ,
envahissant, avec une sulfureuse odeur de milieu des années 30
menaient tout droit à l ‘extrême onction une population loin
d’ être idiote .
bien mixé dans un bocal ?
non, pas mixés, mais chacun s’inversant l ‘un,
l’autre, créant ainsi cet incessant mouvement
contenu dans le cercle, la roue qui les limite.
Bingo !ça gicle !la rigolade !
je venais de piger quelque chose d’essentiel ,
ce » s » engerbé dans un cercle ;
je ne me satisfaisais plus de l ‘ œil nu du pèlerin , » sarko-sego «
c’etaient les anguilles qui pédalaient dans le rouet.
Un discours audible se faisait de plus en plus distinct, limpide.
Prenait son envol en France , la sphère de
l ‘ union des opposés dont François Bayrou
était l ‘architecte qui montait ,
laissant les extrêmes en furie
sur les bords de l ‘ oued asséché.
Sarko-Royal « les politichiens »comme disait le général.
Thanks God ! C’ ‘est du passé, .
Merci aux Lang and co ,de vider les lieux ,
Une trace fétide signalera leur transit..
Merci à la smala Chirac de déguerpir et repartir à
Alger rejoindre le gnome despotique, Bouteflika .
Un état de grâce purifie ce monde politique nauséabond,
aux sourires coagulés.
Apparaissait dans le paysage français,
un homme de stature, qui venait poser les fondations
d’ une France enfin réconciliée.
« La France, c’est tout à la fois, c’est tous les Français.
C’est pas la gauche, la France ! C’est pas la droite, la France !
Naturellement, les Français comme de tout temps,
ressentent en eux des courants. ..
.Prétendre faire la France avec une fraction,
c’est une erreur grave, et prétendre représenter
la France au nom d’une fraction,
cela c’est une erreur nationale impardonnable.
De Gaulle dixit.
Il y eut donc un de Gaulle intemporel
près de ressusciter des enfers ou je l ‘ai déposé !
trop heureuse que cela nous parvienne d’ outre tombe.
L’agenda de François Bayrou était en marche
pour la fonction suprême.
40 années n ‘effacent pas l ‘histoire,
même si le général haineux a réglé leur compte aux
défenseurs de cette Algérie provocatrice
où les troufions de France et de Navarre
ont tiré avec bonne conscience
sur les Français que nous étions.
Qu ‘est-ce qui passait à travers le képi de de Gaulle ?
Sous nos chéchias ; on avait tout compris de travers là-bas.
Sous son béret, le Béarnais retrouve le discours
du » maître de la dignité « .
apparaît dans le paysage français un homme serein,
qui se propose de poser les fondations d’ une France réconciliée,
d’ une France amie.
Me revoilà suspendue au maître mots tant attendus.
Me faire Oublier l ‘amalgame des mots qu ‘ on attendait en 1959
avec les mots que d ‘autres entendaient.
1959 de Gaulle :
» Naturellement,
la question sera posée aux Algériens en tant qu’individus.
Car, depuis que le monde est le monde, il n’y a jamais eu d’unité,
ni, à plus forte raison, de souveraineté algérienne.
Carthaginois, Romains, Vandales, Byzantins, Arabes syriens,
Arabes de Cordoue, Turcs,
Français, ont tour à tour pénétré le pays, sans qu’il y ait eu,
à aucun moment,
sous aucune forme, un État algérien «
8 avril 1962 : nous sommes exclus du referendum qui nous concerne.
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