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<>Suis-je en état d’ exclusion subtile au “Monde”? – LA VIE EN BLOG ET EN JEANS – Blog LeMonde.fr
réponse : non c’etait une radicale radiation sans sommation de la part du webmaster du monde
La liberté d’expression (Le Monde diplomatique)
Rien n’est sacré, tout peut se dire. Réflexions sur la liberté d’expression. – Raoul Vaneigem, La Découverte, Paris, 2003, 96 pages, 6,40 euros.
Raoul Vaneigem, ancien membre de l’Internationale situationniste, défend une liberté de parole absolue
A-t-on le droit de tout dire ?, par Agnès Callamard (Le Monde diplomatique)
Il est 4 heures du matin, je n ‘arrive pas à refermer le livre de Orieu : Talleyrand .
Depuis que j ‘ai commencé cette lecture , chaque fois que je l ‘ouvre j ‘ y trouve ma récompense .
Je suis plongée dans un milieu féroce et brillant, je côtoie les hautes autorités d’ un pays dont la société est en train de mourir pour mieux renaitre ,prés de l ‘extinction et pourtant notre destin est entièrement dans ces trébuchements.
J ‘ apprends, je me transforme, mais ça , je ne le perçois pas tout de suite.
Je vais donc me réveiller encore à midi, avec ce sentiment de décrochement , me retrouver dans ma propre petite vie ,sans relief, sans brio,sans grandeur.
Je sais que je sors d’un univers de privilèges, de soies ,et d’ esprit : un rêve vécu en toute conscience, et que vais-je devoir braver?l’insipidité de mes voisins.
J’ai suivi Monseigneur pas à pas dans toutes ses expéditions, ses conquêtes, avec sa passion et la mienne comme une petite ombre .
Comment vais-je pouvoir affronter cette nouvelle journée sans cette gloire et sans cette brillance ? Comment une telle métamorphose s’est -elle amorcée ?
Je m ‘éloigne de tout ce qui fait mon quotidien malgré mes effort pour me surpasser.
Se surpasser ? Mais en quoi?
Je me croyais quelque chose, je ne suis devenue que moi même, à essayer d’ exister en plaçant quelques expositions , à être réduite à m ‘éditer moi même sur le net,
faute de pouvoir intéresser un éditeur sur la place, usée par les frustrations financières, à compter l ‘euro.
Je dois d’ abord faire face à la distance culturelle le visage de la culture facile que veut donner la France depuis quelques années avec une certitude et une amplitude avancées aujourd ‘hui sauf exceptions qui se font balancer au premier virage.
-« Monseigneur, j ‘ose à peine vous parler,… tant de noblesse… tant d’esprit …votre rang..et moi , rien ou si peu, …. Comment se parler avec un « tu » ou un « vous »?
Au devant de quoi , me -suis-je avancée? je peux déjà entendre une avalanche de petits rires moqueurs, ce qui serait peut -être un début d’ existence ,
car que puis-je attendre dans un cercle si raffiné où je me suis introduite par effraction ?
Il est quatre heures ,dans mon lit,démaquillée,les cheveux en chignon,mes ongles rongés par une inquiétude constante, quelle tristesse .
Un rire ,le rire de quelqu’un ‘ un qui n ‘en peut plus d’ entendre de telles sornettes!-
« Tu peux rire ! Je suis dépitée , affaiblie par ma condition, car je me vois en bonne femme entre mes draps de coton.
Je suis en train de perdre la tête , je sais pourtant que « le ciel » est bien le seul endroit non géographique où tout le monde atterrit dans le même appareil ou presque.-
« Comme toute le monde »-
« ça , je ne le crois pas »
Monseigneur ne me prend pas très au sérieux, sa voix me parait assez moqueuse, voir sèche, cependant il continue:
-« Tu es rarement aussi véritable qu lorsque tu arrives cru et nu, les genoux rougis par la rare chaise d’ un évêque en prières.
J’hésite entre rire et être sérieuse: après tout ce que je viens d’ apprendre sur
l ‘évêque d’ Autun , la chaise de prières ….
-« Tu as tellement prié? »-
« Non mais j ‘ai été agenouillé »-
« Je suis tellement épatée par ce que j ‘ai lu de toi, ton rang, ta lignée, tu me trouves naïve? »
-Non , tu es influençable »- »
Influençable parce que je vis en 2008?
-« Oui, « –
« En ton temps je n aurai pas existé à tes yeux-
« Ma vie a été un couronnement pour la garantie de la noblesse en état de nommer un état de citoyenneté ,sans commune mesure avec la vie des gens dans l ‘art d être des gérants de haut niveau .Ma vie a été ma perte et ma conquête ,dans ce contexte de la bénédiction et le ramage de la classe de la noblesse ,variable entre zéro et cent .
-« Donne moi ton conseil. »
-« Être nommément unie au « Monde » est un charabia du mariage dans la vie de la politique de gauche ,via la gérance de la plus mauvaise qualité de la vie publique venue jusqu’à toi. Cependant , manie le crayon avec plus de douceur. »
-« M’aurais -tu comparée à Madame de Stael , avec ses feux follets qui agitent son imagination et son esprit ?
-« Non, tu dois être prudente avec le monde du pouvoir par dégout de l ‘ hypocrisie ,
-« Le récit des menées de ta vie de diplomate rend la mienne inexistante, fade ,sans lustre . »
-« La générosité » de la mère de Philippe est sans commentaire de ma part, je suis en peine d ‘être à ta hauteur d’ âme .-
« Je suis une petite mouche qui volète mais qui ne s’ envole pas.
– » Tu es une anémone qui me fait rire »
Toi qui es – tu?-
« Un organisateur du royaume , agent de la vision des gens de la rue j ‘ai été avant tout un amant de la France.
-« Que peux tu me dire de la France aujourd’hui ?-
» Je me mets à genoux pour que la France se droitise enfin , se purifie de la gauche et du monde arabe , le monde de l ‘Islam radical
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