« Notre Camus »
Quand un pianiste ne sait pas danser tu l’entends, quand un érudit du Nord parle de Camus depuis Notre Dame d’ Afrique, c’est nous qui ne l’entendons pas.
Merci à « Notre Camus » ,oui c’est une mainmise de haute origine sur celui venu de mon aire de naissance, uni à Mouloud Mammeri, Mouloud Freraoun avec qui rien ne sera jamais rompu.
Avec modestie et un petit signe amical pour Mihel Onffray,qui a fait le déplacement jusqu’à Notre-Dame-d’Afrique, je me marginalise en petit comité pour m’adonner à un petit jeu de clins d ‘œil à celui qui « est heureux sur une scène de théâtre »,.amusé de tant de savoirs organisés comme un management de sa pensée venue de l’autre rive;
J’imagine une momie qui se réveille d’un mauvais traitement d’embaumement et qui analyserait le contenu de ses boyaux sous le soleil d’un jour d’ été à Tipasa !
Mettre mes omeyades en mode mineur .
Garder de Camus l’Homme du soleil, l’homme révolté sans avoir à justifier notre amour éperdu pour cette Algérie dont nous avons encore le sel sur nos corps nus, mouillés, émerveillés de nous mêmes, sans leur jeunesse, mais mariés amoureusement à la terre algérienne .
Comme le puceron qui organiserait un combat de titans contre une armée d’amants de sa puce tant aimée,je dis à M.Onfray ami des amants et des puces,mieux vaut naître de rien que de paraitre rien !
un mariage de charme entre un jeu de mots et un jeu de magmas de requins en chasse derrière un fauteuil .
Réalisez avec moi que rien ne va changer dans la majorité des hommes d’ ici trois mois . Mais pendant ce temps les rats et les souris du monde politique réaniment la fable du coq et des poules qui ne perdent jamais leurs dents et meurent généralement par parité et sans avoir jamais connu l’amour.
Entre un jeu d’ oranais et d’ algérois venus au Nouvel Obs entretenir avec Camus, Jean Daniel et Michel Onfray, une conversation entre deux vivants,un mort et un patch de philosophe visant un art de nommer un chat et un rat sans souci de mener la montagne à la montagne mais avec celui d’unir la vanité à la manie de vouloir tout démonter pièce par pièce en ne tenant compte ni du mot jeu ni du mot mobile, variant entre deux étoiles, Oran et Alger , manipuler les mots sans être né au pays de la mouna c’est à peu de choses près,imaginer un petit âne dans un jardin à la française du dix-huitième siècle ramenant son fellah au village .muni de son bâton de paysan regardant la mosquée de la Mecque en état d’ivresse.
Donc , cher Michel, sois heureux de ne pas avoir eu le mégot d’Albert entre tes lèvres, tu aurais pu être pris pour un philosophe des classes terminales .
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