cette photo vient du site :http://www.mitidjaweb.com/algeriedetoujours.htm
C ‘est l’état des lieux du cheminement de l ‘artiste que je suis depuis fort longtemps qui prétend mettre son grain de sel sur la piste encombrée de la présidentielle 2007. J ‘ai évité les analyses savantes très rarement probantes, j ‘ai observé bien conscieusement sur mon écran les mugissements des uns et des autres, mesuré la sincérité perceptible dans leur voix, l ‘attitude des personnages, et pardessus tout ce que moi, je ressentais.
Vlaf !je me suis lancée.
J’ ai fait confiance à François Bayrou, c’est l’ homme capable de maîtriser un conditionnement de plaintes
dans une poignée de mains.
Pas vu ça chez les autres.
Vu seulement les étincelles avides du pouvoir sous leurs orbites juxtaposées.
Mes commentaire de campagne feraient le reste par media -net interposé.
Campagne et campagnards seraient mon label 2007 .
Les portraits d’un arriviste et d’une star qui se voient déjà au pouvoir me serviront de marche –pied.
Deux marinades dans le fond d’un bénitier en forme de conque. Voilà pour qui je les prends.
Merci et au revoir
Avant Christ, après Christ avant de Gaulle après de Gaulle,avant mon angine après mon angine.
La vie c’est au jour le jour,au referendum près. Sauf qu’avant christ , après christ ne me dit pas comment le pêcheur du coin et sa pêcheuse de femme ont changé de régime !
Parce qu’il en a fallu des sagas pour que Pepito et Pepita se retrouvent enrubannés, bagués, le oui murmuré dans le blanc de chaque œil devant les grands zoulous des bâtisses de la foi.
C’est là, la version reformatée d’ un christianisme en voie de sous- développement dont je n ‘avais aucune idée
quand j ‘ai dit » oui » pour la première fois ..ayant survécu à ce piège brodé organdi –coton,je me sentais opérationnelle pou soutenir une nouvelle France en marche .
J ‘ai écrit mon premier livre, il y a des lunes. Plusieurs années ont été nécessaires pour qu ‘ un jour, décisif, point d’orgue d’ un cheminement mûri aux ors du passé, je le vire à tribord.
Je me décidai enfin à le faire parvenir à une personnalité féminine du monde littéraire, reconnue aussi pour son engagement dans la lutte d’ indépendance de son pays .Il se trouvait que ce pays en question avait été aussi le mien ; après l ‘avoir écouté dans un documentaire télévisé, d’un coup de balai, ma croisade
entre deux rives m ‘avait conduite à à la considérer comme une sœur que j ‘aurai tardé à reconnaître : nous avions aimé, adoré la terre de notre naissance ; ça crée des liens.Je lui envoyai mon manuscrit en me plaçant sous sa protection.
Je n ‘ ai pas encore reçu sa réponse, mais je suis ainsi, espérante et confiante.Après tout, nous sommes deux femmes ayant aimé et grandi sur la même terre de part et d’autre d’une frontière historique, de deux histoires, qui au moment ou nous sommes nées n ‘en faisaient qu ‘une.
J’ai cru comprendre qu ‘aujourd ‘hui,nous souffrions autant l ‘une et l ‘autre d’ en être privées.
Quels cieux peuvent nous permettre de redire avec amour, » mon Dieu » !
Mon premier récit rapportait les vagissements d’une peine très grande.
Pendant toutes ces décennies, il y eut au plus fort en moi un accompagnement jamais décevant, jamais absent, exemplaire : la musique . Une porte qui s’ouvrait sur le sérieux du rêve.
Ce livre- ci commence comme un pégase de salon de foire envahi par un ressac sans cesse pénétré par le relent dont je suis imprégnée, qui flotte dans mes pensées.
Je me ressens incertaine,circonscrite dans une forme géographique qui s’ apparente à une amphore .
Je suis née à Oran.
C’est un sceau qui me tiendra en effervescence jusqu ‘ au bout.
J’ai le sentiment d’appartenir à une espèce en voie de disparition qui met tout dans la balance pour garder obstinément la tête hors de l ‘eau, car l ‘Histoire m’a ensevelie.
Aujourd ‘ hui je change de régime :j ‘ouvre mon chéquier en campagne.
Citoyenne de charme ou de choc ?
Comment je réagis en artiste de la vie et comment je joue la vie en somme !
Je vais appareiller avec la campagne présidentielle. Dés le départ je suis out of tracks !
Autrement dit larguée le premier jour.
Campagne 20007
N ‘en déplaise à Monsieur Gallo, mon histoire m ‘est apparue plus importante que le baptême de Clovis à Reims parce que pardessus le marché, les clameurs des vainqueurs aux mains souillées du sang de mes amis,
ne se sont pas tues .La France lui fait même une standing ovation.
Encore heureux que l ‘ on ait eu encore envie de célébrer la vie malgré cette périlleuse traversée méditerranéenne. Il y a encore trop de serpents qui sifflent sur nos têtes.
j ‘ai vécu les années 50 , je suis un dinosaure avec ses deux pattes en l’air . Mon volume d ‘air nécessaire à ma survie est limitable aux visions de la sphère terrestre,et encore, je me demande si je n’ai pas une accointance avec le ciel.Tout s’est déroulé dans une allure lente, fluide comme une respiration de convalescente doté d’un virus indestructible de survie.
les cris d’ enfants dans la cour de récréation du village ou je vis, les passages d’avions dans le ciel en milieu d’après midi, me disent que la vie est le gage béni du monde humain et végétal ;les feuilles et les fleurs réintroduisent le merveilleux dans la banal du réel.
Pour donner le ton, je commence par donner libre cours à ce pronostic qui me vient après tant
d’ années vécues à l ‘ intérieur de mon désert : dans un état de naïveté heureuse :je ne me connaissais pas ,au fil des expériences , je finis par l ‘apercevoir .
Le moteur qui a alimenté toute ma vie fut fraîcheur naïve et miraculeuse qui m ‘a protégée, isolée, démunie, et finalement me conduit à m ‘emballer encore dans cette décennie dans une aventure à mi chemin entre raison et passion,comme un petit caillou uni à deux mousses de lichen.
Le monde de la vision pygmée d’une orchidée en évolution constante, passionnée de musiques, sur les chemins de la vanité et de la réalité des hommes.
C ‘est le ciel qui compte, c ‘est le réveil au ciel qui compte, c ‘est le délestage des » soi » à la puissance périlleuse de la version mégatonne de l ‘homme -roi de la terre
A travers l ‘autre c ‘est de soi même dont on tombe amoureux. en bout de course, la vision s’éclaircit.
Une sphère s’ouvre, une autre se referme.Au lieu de me glacer jusqu ‘aux os, je m ‘agite, et j ‘arpente les premiers essorages de la campagne
présidentielle.
Ce premier jour de février , ce jour va m ‘entraîner dans une nouvelle France ou je vais compter officiellement, comme une petite voix de plus.
Ma nef sera une fois encore, légère insubmersible, avec des parois de verre,des impétuosités que les remous des contrariétés , les attentes et les attaques ennemies écorcheront . Je serai sans cesse esperante, sustentée et soutenue par un futur embelli.Je roule une sphère bien serrée entre mes jambes ,
Avec les cendres d’un scoop ad vitam æternam. Cent cinquante mille harkis massacrés les 5000 Pieds-Noirs disparus et les 300 soldats français tués malgré la signature des accords de » cessez-le-feu » d’Evian .
Haha am I honestly the only reply to your great read?!